samedi 30 juin 2012

C'est là-bas que ça s'passe !

Je déménage ! Vous pourrez retrouver l'intégralité de ce blog et tous les posts suivants en cliquant sur la bannière ci-dessous ! Venez vite, c'est sur court-toujours.com que ça s'passe maintenant !


dimanche 24 juin 2012

CaP S25


Petite semaine de reprise après 3 semaines de congés bien méritées ! Le retour à la course à pied a été un peu dur après les modes rando puis repos des vacances !

Mardi 19 juin : VMA (11,86Km en 1H07)
J'ai envie en ce moment de reprendre les bases, de retrouver un peu de vitesse. Alors, pour ce premier entraînement de reprise, je rejoins le groupe des "routiers" pour 2 séries de 5x400 sur la piste d'athlé. En théorie, je dois boucler le tour de piste en 1'22". Là, vu mon état (c'est la reprise !), je décide de partir sur une durée de 1'25". En pratique, je serais même plus sur 1'27" au 400. J'arrive à bien enchaîner, même si je sens que ça tire sur les jambes. D'ailleurs, lorsque je m'arrête, je sens tout de suite que je suis au bord des crampes ! Le retour vers Fontenay sera fait à petites foulées, tranquillement !

Jeudi 21 juin : Fartleck (9,51Km en 1H04)
Ce soir, nous fêtons les anniversaires, alors, je suis venu en voiture, ce qui explique le petit kilométrage du jour. Je ne force pas, j'ai encore des courbatures aux jambes de la séance de mardi, et le déjeuner lourd et tardif me pèse sérieusement... Je profite des anniversaires pour discuter de la Côte d'Or, de nombreux copains du club (CR d'Anne et d'Arno finishers du 106Km) été alignés sur les différentes courses. Bravo à tous !

Samedi 23 juin : Fartleck (10,1Km en 1H07)
Je propose à Solen d'aller courir ensemble ce weekend. En effet, toujours en mode reprise, je ne préfère pas faire 2H-2H30 avec le club. Nous allons en voiture à l'entrée de la forêt. Après 40 minutes sur le grand chemin, nous voici revenus à notre point de départ. Solen rentre en voiture, moi, je rentre en courant, en passant par le chemin le long de la voie ferrée. 

Récap :

Une petite semaine, mais qui m'a fait bien mal ! En effet, j'ai eu pas mal de courbatures après ma séance de VMA de mardi. Aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre, prêt à commencer une nouvelle semaine, même si le boulot devrait m'empêcher de beaucoup courir. Samedi, je me suis inscrit à un petit trail, le Trail du Muguet, à Chaville. Si cela intéresse quelqu'un... :)

jeudi 17 mai 2012

J-2 : 12H de Feucherolles

Samedi prochain, je vais faire mon entrée dans le monde de la course horaire. J'ai l'habitude des regards surpris lorsque je parle de ma pratique de la course à pied et de l'ultra. Mais habituellement, en discutant, j'arrive à obtenir un peu de compréhension grâce à l'aspect "touristique" de ma pratique de l'ultra : en profiter pour découvrir une région, et m'en mettre plein les yeux pendant la course.
Mais là... Pour l'aspect touristique, il faudra repasser. Feucherolles, c'est à à peine 20 minutes de routes. Le parcours ? Une boucle de 1,3 kilomètres dans un quartier résidentiel... Alors pourquoi ?

Pour courir, simplement. Sans fioriture. Répéter, tour après tour, la même foulée, la plus économique possible, connaître chaque mètre du bitume. Entrer dans cette état bizarre, où les jambes courent toutes seules, où l'on a plus besoin de réfléchir. Y entrer le plus tôt possible, avant d'être gagné par la fatigue et la lassitude. Mais je veux essayer. Je veux tester cette pratique "extrême" de la course à pied. Me tester. Voir si mentalement, je suis capable de d'aller plus loin que ce que je fais d'habitude...

Le départ aura lieu samedi 19 mai à 11H.
Bien qu'un ravitaillement officiel soit ouvert durant toute la durée de la course (24h pour les plus courageux), j'ai décidé de m'amener un petit ravitaillement perso. J'aurais un mélange de fruits à coque grillé et légèrement salé, des biscuits salés aux graines (sésame, lin...) et des biscuits au citron. Je compléterais avec ce qui sera proposé par l'organisation, notamment pour tout ce qui sera chaud. J'aurais à ma disposition une petite table de camping, et un sac avec mes affaires de rechange. Surtout que le temps parait franchement incertain... En tout cas je ne devrais souffrir de la chaleur !
Mon objectif est de m'approcher des 100 Km. Je pense partir sur du 10Km/H, à petites foulées, et essayer de gérer la course comme ça. Avec un tour d'à peine 1,3Km, le passage devant la ravitaillement sera très régulier, je partirais donc sans sac, je n'aurais éventuellement qu'un brassard pour la musique.
Pour les personnes voulant s'aérer un peu, il ne faut pas hésiter à passer me voir ! Vraiment ! En plus, l'organisation à tout prévu, avec la vente de dossard "accompagnateur". Ce dossard coûtera 1 euro, qui sera reversé à une association caritative pour les enfants. Vous pourrez ainsi accéder au parcours pour partager quelques tours avec un coureur (ou en solo). L'année dernière, 500€ ont été versés à l'IME Le Rondo (Versailles) et 100€ à "Enfance et Partage" de Feucherolles. C'est donc une double bonne action solidaire ! Solidaire avec moi, pour me tenir compagnie quelques instants, et avec ces deux associations !

Pour ceux qui sont loin, n'aiment pas courir, ont peur de la pluie, ont juste la flemme ou veulent s'assurer que je suis toujours en train de tourner avec de se déplacer, un système de suivi live "heure par heure" est en place sur le site de l'organisation : Suivi Heure par Heure.

Pour venir : Plan du parcours
Pour toutes les infos : Ultra Passion

A samedi !

dimanche 13 mai 2012

CaP S19 [Prépa 12 H de Yvelines S04]


Mercredi 9 mai : Route (avec Solen, 5,34Km en 37')
Mardi matin, petit accident domestique, je me scalpe un bout de doigt. Direction les urgences, j'en sors avec un gros pansement. En achetant les fournitures pour refaire mon pansement mardi soir, je demande à la pharmacienne si je peux continuer à courir. Pas de souci, mais garder le doigt "levé", sinon, je risque de sentir le sang "bourdonner" sous le pansement. Mouais... De retour à l'appart, Solen est motivée pour faire une petite sortie, je ne me fais pas prier ! J'ai envie de tester dès maintenant si je peux courir sans gêne. Au final, la sortie se passe bien, pas de sensations trop désagréables dans le doigt, mais je n'ai pas vraiment forcé.

Jeudi 10 mai : Fartleck (14,76Km en 1H32)
Je vais à l'entrainement en voiture, directement après le boulot. Étonnamment, j'arrive en avance, je me change donc à l'arrière du kangoo et je file courir sur la piste en attendant le début de l'entraînement. Je croise Anne, elle aussi est en avance. Je lui propose de se joindre à moi, mais elle a un peu la flemme (c'est moche de balancer...) ! J'enchaîne donc les tours tranquillement pendant une vingtaine de minutes. Je rejoins les autres pour le début de l'entraînement, et nous partons en forêt. Une petite séance de vallonné, pas trop sévère. Il fait lourd ce soir, il faut s'y habituer ! Au final, on papote bien (même si les copains se fichent bien de moi et de mon doigt !) et la séance passe vite. De retour à l'appart, si je laisse la main en bas, effectivement, je ressens le bourdonnement. Plutôt désagréable, mais ça disparaît rapidement.

Dimanche 13 mai : Route (7,75Km en 54')
Ce weekend, c'est direction la mer avec ma chérie ! Comme d'hab, on prend les affaires de course à pied, même si l'on n'est pas certain de les utiliser. Finalement, nous mettons le réveil dimanche matin et partons à 8H50 honorer les fameuses planches de Deauville de nos sveltes foulées ! Au final, on prend beaucoup de plaisir à courir le long de la mer, sous le soleil. Un vrai moment de détente, c'était vraiment génial. Et je ne parle même pas du petit déj' qui a suivi...
Des côtes impressionnantes à Deauville non ? Il faut juste ne pas regarder l'échelle... :)


Récap

Une semaine plus légère que prévue ! Mais à maintenant une semaine de ma course, ce n'est pas vraiment un problème... La cause à cette petite blessure et a pas mal de boulot (impossible d'y aller le midi). Pas de sortie longue non plus, mais ça, c'était prévu. En tout cas tout c'est bien passé, et j'ai la forme. En espérant que le temps soit avec nous samedi prochain...

Surtout, samedi 19 mai, de 11H à 23H, n'hésitez pas à venir sur Feucherolles (78) pour me faire un petit coucou ou courir quelques tours avec moi ! J'essayerais de faire un post sur cette course dans le courant de la semaine.

Plus qu'une naissance, c'est une mue que je vous annonce : Lexelblog, pour de sombres histoires de propriété intellectuelle, deviens Terre de Trail ! Longue vie !

mardi 8 mai 2012

CaP S18 [Prépa 12H des Yvelines S03]


Mardi Ier mai : Trail des Portes du Vexin (36Km, 700 D+ en 3H22)
La semaine dernière a été légère pour me permettre de courir ce trail dans de bonnes conditions. Je suis très content de mon résultat, pour lire toute l'histoire, c'est facile, c'est ici.

Vendredi 4 mai : salle (45' de vélo cool, environ 20Km)
En raison d'un déplacement professionnel, je n'ai pas pu m'entraîner jeudi soir. J'ai décidé de faire une petite séance en salle vendredi, mais du cool, car j'avais dans l'idée de courir samedi et dimanche matin. J'ai fais environ 20Km en discutant avec un collègue lui aussi en récup.

Samedi 5 mai : Route (9,20Km en 51'41)
Comme prévu, aussitôt levé, je bois un verre d'eau et je saute dans mes chaussures. Je pars pour un tour assez classique, sur Saint Cyr et Bois d'Arcy. Je me sens vraiment bien, léger, dynamique. J'ai l'impression de pouvoir courir toute la journée, vraiment des sensations géniales sur ce petit footing.

Dimanche 6 mai : Route (18,66Km en 1H50)
Nous avons rendez-vous avec les Leleu, Aurélie et Marc au grand canal. Le but de la sortie longue est de courir jusqu'à la pièce d'eau des Suisses pour voir le départ du triathlon de Versailles. On retrouve une amie d'Aurélie, que l'on encourage au départ et durant la transition natation/vélo. On a trouvé plus fou que nous, car il faut l'être pour se jeter dans ce bassin à 12°... Le retour se fait rapidement, car la pause (quasiment 1 heure) nous a bien refroidis. Du coup, on a tous hâte de rentrer, et je me jetterais sous la douche chaude avec un grand plaisir en rentrant !
Départ des féminines
Récap :
Je suis assez content de cette semaine. 3 séances de course à pied (dont une course) et une séance en salle, pour 63 kilomètres courus. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir fait ce volume, et je devrais pouvoir bien enchaîner cette semaine. En même temps, on entre dans la période fatidique des 15 jours avant une compétition, donc, inutile d'en faire trop ! Je vais essayer de garder un volume classique pour moi cette semaine (40-50 kilomètres) et vraiment relâcher la semaine suivante.

dimanche 6 mai 2012

CR Trail des Portes du Vexin

Mardi 1er mai, ce sont 5 coureurs estampillés RUMBA qui rejoignent le parc du château, à Issou (78). Deux courses sont au programme, un 17Km et un 36Km (avec 700 D+).
Anne et Aurèl sont sur le 17 avec pour objectif de papoter, Philippe est sur cette course également, mais lui veut bourriner un peu . Arno et moi s'alignons sur le 36, sans vrais objectifs.
Fil, Aurèl, Anne et Arno
Arrivé vers 8H40 sur places, il bruine et le ciel est bouché ! Le temps d'aller s'inscrire, de récupérer nos dossards puis de nous changer, le soleil apparaît. Ouf, la température augmente un peu à peu. Nous avions prévu, avec Arno, de partir avec les manchettes, mais finalement, elles feront la course dans le sac à dos. L'organisation annonce 5 ravitaillements sur le parcours, je décide donc de vider un peu de ma poche à eau (j'avais mis deux litres). Arno, lui, ne part qu'avec sa ceinture porte-bidon. On retrouve les trois autres, venus après (le 17Km part 30 minutes après le 36), et il est temps d'aller se placer sous l'arche de départ. Pas grand monde, ça sent bon la course local (un léger décalage après l'Eco Trail). L'organisateur nous fait un mini breifing, et les fauves sont lâchés. Leger faux plat, virage à droite et on commence à monter doucement. Les copains sont là, petit coucou et nous voilà passés. On court cote à cote avec Arno, plutôt dans l'avant du peloton. On boucle le premier kilomètre en 5'14. Les kilomètres 2 et 3, plus plats, sont avalés en 4'57. Je suis bien, on discute même avec Arno. Cependant, je doute sur ma capacité à tenir ce rythme sur les 36 kilomètres. On relâche un peu, et on enchaîne ensuite avec des allures tournants autour de 5'10 / 5'15. On passe le 5ème kilomètre en 25'40 : je me sens bien, c'est agréable de courir "vite" pour un fois. Je profite du premier ravitaillement pour m'asperger le visage et boire de l'eau, il fait déjà bien chaud au milieu des champs. Je rejoins Arno et me cale dans sa foulée. 5'10, 5'12, 5'09, les kilomètres s'enchaînent de manière régulière.  C'est mieux, mais encore rapide pour la distance. Je dis à Arno de partir si il le sent, il a l'air bien et je ne veux pas le retenir. Il préfère "temporiser" jusqu'au 20ème et voir après. Montée courte mais sévère (18% annoncée), où je marche pour la première fois. La relance se passe bien, mais Arno me semble vraiment un cran au-dessus. Il va me prendre quelques dizaines de mètres, mais nous restons toujours assez proche.
La bifurcation entres les deux distances se trouve après 13,5Km de course (1H10). C'est aussi ici qu'a été placé le deuxième ravitaillement. Je bois, prends un bout de pain d'épices. Arno temporise en m'attendant. On repart, mais petit à petit, je lâche Arno. Je le vois s'éloigner alors qu'on m'annonce 31ème (lui est 29ème). Une partie vraiment très boueuse se présente alors. Ça monte assez régulièrement. Je reviens sur 2 coureurs, dont la 3ème féminines. Je la dépasse, puis dépasse l'autre coureur. Je suis bien, calé sur du 5'30 au kilo environ. Le ravitaillement arrive à point nommé, car j'ai très chaud. Je m'asperge copieusement le visage quand un traileur me dis "aller, on repart ensemble !". Heu ok, mais laisse moi boire ! Je repars avec lui, on discute un peu, c'est agréable, et le temps passe plus vite.
On marche dans une montée, ce qui nous fait perdre quelques places. Je relance, mais mon compagnon cale un peu. Je l'encourage, mais finis par partir seul. Je ne sais pas exactement combien je suis, mais je pense être entre la 30ème et la 40ème place. Mon objectif est de finir cette course avec une vitesse moyenne de plus de 10Km/H. Je cale à mon tour dans un long faux plat et me laisse décrocher par un groupe. Un bénévole annonce un ravitaillement dans 200 mètres au kilomètre 29,3 (2H46). Je prends bien le temps de boire, je discute même avec un bénévole qui m'annonce Arno au moins 5 minutes devant (merci les t-shirt club !). Je repars, régénéré par cet arrêt. Je remonte sur deux personnes dans une grande descente vraiment boueuse. Les appuis sont fuyants, et avec la fatigue, il faut faire attention. Je commence à galérer, mais je sers les dents. J'égrène les kilomètres, encore 7, encore 6. Je me fais doubler par la troisième féminine, que je tenais à l'écart depuis le dernier ravitaillement. Apparemment, elle a décidé de faire son effort et me double. Je l'encourage, même si elle a l'air facile à ce moment là. Elle remonte facilement les deux coureurs devant moi. Je remonte également sur eux, mais plus doucement ! On arrive en vue du château, plus qu'un bon kilomètre en descente ! Je croise Arno qui m'encourage, je suis content d'avoir tenu le rythme. Je remonte sur un coureur que je double dans le dernier virage, il finira premier V3. J'ai encore des progrès à faire ! :)

Je finis ce trail très roulant en 3H22 (soit 10,7 Km/H, 36ème au scratch). Je suis super content, car c'est la première fois que je suis au dessus des 10Km/H sur ce type de trail. En tout cas cette course est à noter dans les tablettes, les bénévoles sont chaleureux, le parcours sympa (pas de vraies montées, mais de nombreux faux-plat), à travers champs ou forêt. Chose qui ne gâche rien, l'un des deux cadeaux finisher est une bonne bière artisanale du Vexin !

Bravo aux copains, les filles finissent 3ème de leur catégorie respective, Philippe 17ème en 1H28. Arno finit le 36 en 3H12, soit en 18ème position ! Nous étions tous bien content de notre course en tout cas !

Si vous souhaitez en lire un peu plus :
Le récit de Fil
Le récit d'Arno

lundi 30 avril 2012

Tuto : Calculer le dénivelé d'une sortie

Si vous êtes équipés, comme la plupart des coureurs actuels, d'un GPS qui n'a pas d'altimètre barométrique, vous avez du remarquer qu'il raconte pas mal d'anêrie en terme de dénivelé cumulé.
Je ne vais pas vous proposer de méthode révolutionnaire pour y remédier. Vous ne pourrez pas avoir, en temps réel, des informations fiables (achetez un alti barométrique ?). Ce que je vous propose, c'est d'avoir, à votre retour, une idée précise du dénivelé de la sortie que vous venez de parcourir. Et c'est déjà pas mal !

Pour cela, il vous faut :

Un GPS, pour recueillir la trace de votre parcours

SportTracks (ou autre logiciel), pour exporter votre trace en fichier ".gpx")

Google Earth, installé sur votre ordinateur (lien de téléchargement)



Et maintenant, il faut y aller !
1- Allez courir !
2- Après votre douche (si si), transférez votre trace sur votre ordinateur.
3- Exportez votre trace en ".gpx", directement à partir de votre carnet si cela est possible, ou en utilisant un logiciel comme SportTrack (Ouvrez le logiciel / Sélectionnez "Importer", colonne de gauche, puis "Exporter" en choisissant le format "GPS eXchange file").
Exemple réalisé avec ma sortie "2x4 côtes" du mardi 24 avril 
4- Lancer Google Earth, et importez la trace que vous venez de sauvegarder (bien sélectionner le type de fichier rechercher : "GPS")


5- Cliquez sur OK dans la fenêtre relative aux options d'importation. Google Earth charge votre trace (si tout va bien !)
6- Cliquez sur "Edition", puis "Afficher le profil d'élévation"


7- Le profil de votre sortie s'affiche en bas de l'écran : Profil, vitesse, dénivelé global -positif et négatif- de la sortie, vitesse, distance, et j'en passe ! 


Comparaison
En haut, profil "brut", en bas, profil tiré de googleEarth
On voit clairement que le profil du bas est plus lisse. Les 2 séries de 4 côtes sont nettement visibles, et les côtes sont identiques (ce qui n'est pas le cas sur la première). De plus, le début et la fin du deuxième profil est symétrique. C'est normal, je passe au même endroit à l'aller et au retour. En revanche, cette symétrie n'est pas visible sur la première courbe.
Au niveau du dénivelé positif totat (et c'est ce qui vous intéresse bande de trailers !), voici ce que ça donne : + 560m pour SportTracks (avec le plungin de correction) contre + 428m pour Google Earth. Ça fait mal à lire, je sais, mais les GPS ont la mauvaise habitude de surestimer le dénivelé total positif ! Alors, même si ça fait plaisir de penser qu'on a bien bossé son dénivelé avant une course, il vaut mieux savoir vraiment ce qu'on a fait pour parer à toute mauvaise surprise non ?
Enfin, pour terminer cette comparaison, un point qui me semble bien  imager la confiance que l'on peut mettre dans l'une ou l'autre de ces infos : alors que je pars et reviens au même point, je n'ai jamais "dénivelé positif" égal au dénivelé négatif" si je ne passe pas par Google Earth (sur cette sortie, Google Earth me donne 1 mètre d'écart) ! 

Conclusion
Et voilà, vous avez maintenant un beau profil pour illustrer votre blog ou juste vous faire plaisir. Vous avez également des données de dénivelés plus fiables. Alors, effectivement, cela demande quelques minutes de manipulations, il faut lancer plusieurs logiciels, et, à la longue, ça peut être un peu énervant. En attendant, je n'ai pas d'autres solutions pour avoir ce genre d'infos fiabilisées. Si vous avez d'autres solutions plus "légères", n'hésitez pas, je suis preneur.
Certains se demanderont peut être pourquoi je n'exporte pas le fichier, depuis SportTrack, directement dans Google Earth, vu que l'option existe. Et bien tout simplement parce que cela ne fonctionne pas (et je ne sais pas pourquoi). La trace est tronquée, et le logiciel prend des lignes droites qui relie chaque kilomètre (me semble-t-il).
Enfin, sachez que je n'ai fait aucun comparatif avec des altimètres barométriques, qui assureraient une réelles fiabilisation de cette comparaison. Tout ce que je dis, je le sors de ma petite expérience et de l'observation comparée des courbes. Je reste preneur de toutes remarques, allant dans mon sens ou non.

Merci à Floco qui m'a fait découvrir cette fonctionnalité de Google Earth dont je n'arrive plus à me passer.

Bon entraînement !

dimanche 29 avril 2012

CaP S17 [Prépa 12H des Yvelines S02]


Mardi 24 avril : Triail, (2 x 4 côtes, 14,60Km en 1H27 et 410 D+)
Mardi, on se retrouve un nombre restreint de coureurs au club. Les vacances, un weekend de course pour pas mal de traileurs, plus un temps franchement déprimant, les excuses sont nombreuses. Le petit groupe de survivants se séparent, quelques-uns partent pour des 2000 mètres, d'autres pour du vallonné tranquille, et un troisième groupe s'enfile quelques montées. Je fais partie de ce groupe, on suit Pascal, et après un échauffement, on se retrouve au pied de la côte de Rennemoulin, à faire 4 fois. On repart et on arrive au pied de la côte du garde forestier, encore 4 fois au programme. Je fais la série en compagnie d'Arno, on est à deux doigts de rester en haut après 3 montées, puis on arrive à se motiver l'un l'autre et c'est reparti pour finir. Une bonne sortie qui laisse des traces dans les jambes, cela faisait longtemps que je n'avais pas fait de série de côtes...


Jeudi 26 avril : Trail (14,44Km en 1H35)
Aïe ! Je n'ai absolument pas digéré la séance de mardi. J'ai du oublier les cuisses à l'appart avant de partir, tant que je suis sur le plat, ça roule, mais dès que ça monte, c'est dur... En plus, nous suivons une nouvelle fois Pascal pour une séance de fartleck ! Les autres ont l'air en meilleur état que moi et arrivent à enchaîner les montées correctement. Moi, je reste bien sagement dans mon rôle de serre-file, je monte, mais ce n'est pas aujourd'hui que je doublerais les montées ! Mardi prochain, je cours le Trail des portes du Vexin, j'espère que j'aurais récupéré d'ici là !

Dimanche 29 avril : Route (14,81Km, 1H16)
Je devais courir hier, mais comment dire... flemme ! On a préféré aller au ciné avec Solen ! Du coup ce matin, levé aux aurores (9H30...). Ciel gris et grosse pluie en cours. Argggg. Bon, bah ça me donnera l'occasion d'utiliser ma super veste (je cherche à positiver !). Après un petit déjeuner léger, je pars direction le grand canal. Petite peur en arrivant, la grille est fermée ! Ouf, c'est le vent qui a poussé la porte, mais c'est ouvert. Un grand nombre de coureur tourne autour du grand canal, c'est toujours marrant d'aller là-bas. Je tourne bien, 5' au kilo sans vraiment le vouloir. Je suis content d'avoir retrouvé mes jambes depuis jeudi ! Petit détour par la boulangerie au retour où la boulangère, parlant à sa collègue, me désignera comme "le sportif" et retour à l'appart pour un petit dèj bien mérité !

Récap :

Petite semaine, mais j'ai une bonne excuse. Comme je le disais un peu plus haut, je cours mardi matin le Trail des Portes du Vexin, version 35 kilomètres. J'y vais sans objectif chronométrique. C'est plutôt une sortie longue organisée à la dernière minute. Je devrais y retrouver deux blogueurs que je suis régulièrement, Run not only et Djailla (brièvement rencontré dans une montée de l'Eco Trail de Paris). Bref, une semaine raisonnable, avec une petite motivation, il faut bien le dire. Le temps y est surement pour quelque chose...

vendredi 27 avril 2012

CaP S16 [Prépa 12H des Yvelines S01]

Après deux séances de reprise, me voilà de retour au club pour cette première semaine de préparation aux 12 Heures des Yvelines.
4 séances de course à pied et une en salle
Mardi 17 avril : Trail (15,70Km en 1H35)
Retour au club donc. Au programme pour certains, des séries de 200 sur la piste. Hum, perso, je préfère me caler sur le groupe qui part en forêt faire une petite séance de fartleck... Tout se passe bien, le rythme revient doucement. Je me fais un peu chambrer à cause de mes trois semaines d'absence, mais je n'en attendais pas moins des copains ! Ça fait plaisir d'être de retour !

Mercredi 18 avril : Salle (1H de vélo)
Direction la salle de sport ce midi pour faire tourner les guibolles en mode récupération ! Tous les vélos classiques sont pris, je jette donc mon dévolu sur un "vélo couché" (il faudrait vraiment que je cherche le vrai nom de cette bestiole...). Le but de la séance est de pouvoir enchaîner une bonne semaine de course à pied, je pars donc pour une heure tranquilou ! Ma fréquence cardiaque moyenne sur l'heure est de 93 pulsation/minute, avec une pointe à 110 en milieu de séance quand j'ai "accéléré" un peu, c'est dire...

Jeudi 19 avril : Trail (11,26Km en 1H12)
Toujours dans l'optique "reprise sérieuse", je décide de me rendre au club en voiture histoire de raccourcir la séance du soir. Une nouvelle séance de fartleck au programme. Tout se passe bien, après une journée riche en averse, on a le droit à une sortie ensoleillée qui fait du bien !

Samedi 21 avril : Route avec Solen (5,20Km en 35')
Comme il fait beau lorsque je me lève (oui, oui, en milieu de matinée, et alors ???), je propose à Solen un petit déjeuner léger suivi d'une petite sortie. 1 heure après nous sommes dehors à gambader gaiement dans les rues de Fontenay. On devait faire 45 minutes, mais j'avoue que je me suis trompé un peu sur le parcours... Mais bon, vu que c'est une reprise pour Solen, on se "contente" donc de ses 35 minutes.

Dimanche 22 avril : Trail (21,50Km en 2H09)
Rendez-vous à 9H à la barrière pour cette sortie longue. Je teste une nouvelle boisson isotonique maison de Florent : 50g de sucre, 4g de bicarbonate, 2g de sel, le tout pour 1 litre d'eau. Comme d'habitude, je sous-dose et rempli 1,5 litre de ma poche à eau. Franchement, les premières gorgées me m'écoeurent, la boisson est très douce avec un très léger arrière goût de sel. Mais comme je n'ai que 2H-2H30 de prévu et rien d'autre à boire, je continue. Et petit à petit, je me suis habitué au goût. Non pas que j'ai trouvé ça vraiment bon à la fin, mais j'ai finalement eu l'impression d'un goût neutre... Du coup, je ne sais pas trop quoi penser, donc je retenterais ça sur mes prochaines sorties longues. Sinon, la sortie en elle-même c'est plutôt bien passé, on a fait un bon tour dans les bois sur un bon rythme, en casant quelques belles montées casse-pattes. Au retour, alors que je suis sur du 5'15 au kilo, je reviens sur un coureur et fini par le doubler. En le dépassant, je le regarde et lui dit bonjour. Il me répond bonjour, mais ajoute qu'il ne peut pas se laisser doubler comme ça et se cale sur mon rythme. En plus, on rentrait tous les deux sur Fontenay, on a donc bien discuté sur les 2 derniers kilomètres ! Je crois que je me suis fait un nouvel ami ! :)

Récap :
J'ai essayé de gérer cette semaine comme une vraie semaine de reprise. Je voulais éviter d'en faire trop, pour pouvoir bien enchaîner. Ce n'est pas souvent que j'arrive à me réfréner comme ça, prendre la voiture pour aller à l'entraînement par exemple. Je suis donc content de m'y être tenu, surtout qu'au final, je suis pas loin de 54Km, ce qui est pas mal du tout pour une reprise. Il va falloir maintenant confirmé, toujours en essayant de monter en charge progressivement, pour retrouver du rythme et surtout de l'endurance pour aller chercher une belle marque aux 12 Heures des Yvelines !

dimanche 22 avril 2012

Eco Trail de Paris : Tour Eiffel me voilà !

C'est fait, j'ai pris ma revanche ! J'ai vaincu la dame de fer, je suis venu à bout des 80Km (78 cette année) de l'Eco Trail en cette fin de mois de mars, sous un beau et chaud soleil. Retour sur mon premier ultra de 2012 !

Vendredi 23 mars :

Un peu comme d'habitude avant une course, j'ai pris mon vendredi, histoire de pouvoir récupérer mon dossard et préparer mes affaires tranquillement. En plus, ça permet de passer une journée tranquille et reposante, entre levé tardif et petite sieste en début d'après midi.
Je me rends donc sur le parvis de la tour Eiffel vendredi en fin de matinée, pour récupérer mon dossard. Garé sur le parking en face, je m'engouffre sous le chapiteau, il fait déjà une sacrée chaleur là-dessous ! Déjà l'année dernière je m'étais fait la réflexion, être exposant là dedans toute la journée, ça doit être l'enfer ! Bref, je traverse rapidement la tente et me retrouve devant une gentille bénévole, qui me remet mon enveloppe (comprenant le dossard, le bracelet, des épingles, des infos et des pubs), ainsi que mon "super" cadeau : un tapis de sol ! Tout content avec mon dossard, je ressors aussi sec et me pose 5 minutes dans l'herbe à coté pour farfouiller l'enveloppe, regarder mon dossard, les prospectus... Je me lève pour repartir et je tombe que Laurent, un copain de lycée qui se met au trail. Ce sera le 30Km pour lui le lendemain ! On discute 5 minutes, et là, c'est Val (une ancienne de la RUMBA) et Christian, son ami, qui arrivent. Eux seront sur le 80Km, c'est qu'il faut commencer à se préparer tôt pour affronter l'UTMB cet été ! Ca fait longtemps que je ne les ai pas vu, alors, on discute, on discute, quand je vois la police, carnet à souche à la main. Je repars aussi sec en espérant arriver à temps, mais non ! 35€ qui s'ajoute à l'addition déjà salée de l'inscription (85€ cette année). Il est temps de rejoindre Solen aux Halles pour manger ensemble ce midi. On mange dans un petit resto Italien super bon : au Procopio Angelo, 89 rue St Honoré.
Bon, maintenant, c'est bien beau de jouer au runner en coguette dans la capitale, mais il est temps de rentrer pour une sieste bien méritée ! Après 45 minutes à se reposer sans réussir à m'endormir, je me lève et commence à préparer mes barres sucrées pour demain. Je sors mon fameux "Secrets d'endurance" et commence ma recette préférée, les barres Ultra Trail Alpin. En 5 minutes c'est prêt et mis au frais.
Je me concentre maintenant sur mes affaires. Je vais partir en short et chaussettes hautes de contention pour le bas, et avec mon t-shirt "RUMBA" en haut. Dans le sac, je mets mes manchettes pour le soir et une deuxième paire de chaussettes. J'hésite à emporter une veste, vu la météo annoncée... Je mets ma veste imperméable et mon vieux coupe-vente dans mon drop-bag, je déciderais au dernier moment... Au niveau boisson je pars avec 2 litres d'hydrixir, et je continuerais à l'eau claire. Au niveau du solide j'aurais donc mes barres maison et deux sachets de fruits à coques grillés et salés (noix de cajou, noix de pécan, noisettes...). Plus une mini trousse de secours, le gobelet obligatoire, carte d'identité et un peu de liquide au cas où ça tournerait mal...

Samedi 24 mars :
C'est le grand jour ! Réveil à 8H30, petite douche histoire de se réveiller, puis j'enchaîne sur un bol de riz ! Je suis gêné par l'horaire de départ (12H). Si je me contente de petit déjeuner, j'ai peur d'avoir très vite faim. Comme l'alimentation est encore et toujours un problème pour moi en course, je préfère partir avec un vrai repas (pris quelques heures avant quand même). Mon frère me rejoint, petit café, puis c'est l'heure de revêtir mes habits de lumière ! Sparadrap, nok, je n'oublie rien et c'est tant mieux. Nous partons vers 10H40 et prenons Nico, un copain du club, au passage à Bois d'Arcy. On se gare à l'extérieur de la base de  loisir et nous suivons le flot de coureur. Assez vite nous tombons sur les Leleu's, Val et ses enfants et Christian.
A 45 minutes du départ, pendant les préparatifs
Ça discute sur la course, sur les fringues... Je décide de me rallier à l'avis général et je laisse les deux vestes dans le drop bag. Nous nous dirigeons vers le sas de départ. On dépose les sacs, petite photo de groupe au milieu du chemin (oui, c'était nous les relous) ! Stéphane, un kikoureur "ami d'ami" nous reconnait, Thomas et moi. La grande classe. Je ne le reverrais pas sur la course, j'espère que tout s'est bien passé pour lui ! Arno ne nous a toujours pas rejoint, en revanche, Olivier est arrivé. Les supporters du club, Aurélie, Odile et Manu sont là. Il est temps d'aller se placer dans le sas, alors que le speaker nous mets en garde contre le début très roulant et la température très élevée...
Moi, Olivier, Nico, Anne, Philippe, Val et Christian
Dans le sas, la pression commence à monter. On discute un peu, Philippe et Arno, qui nous a rejoint, prépare leurs caméras, moi, je regarde un peu partout. Je commence à boire, c'est vrai qu'il fait chaud ! On dit au revoir aux accompagnateurs, et on remonte se placer un peu. Quelques interviews des cadors, une minute de silence et la meute est lâchée !

Base de loisir
Et c'est parti ! Chrisitian est déjà loin devant, avec un objectif de 8H (je crois), il s'était placé aux avant-postes. Philippe et Nico filent rapidement, objectif 9H ! Anne et Val partent devant, et nous prennent quelques mètres dans la cohue du départ. Arno, Olivier et moi restons groupés, avec en ligne de mire  10H. Le premier kilomètre est une ligne droite qui doit étirer le peloton (nous sommes un peu de plus de 2 000 à partir). Un vrai champs de patates, il faut faire attention aux chevilles, ce serait dommage de s'arrêter ici... Je suis devant notre petit groupe, sur une moyenne de 5 minutes 30 au kilo. On se surveille les uns les autres, on discute un peu. On rejoint le bord de l'étang après une épingle qui nous fait faire demi tour. Encore beaucoup de monde, même si nous ne sommes pas vraiment gênés. Il faut dire que tout le monde avance bien sur cette partie. On passe à coté d'Aurel, Odile et Manu pour se prendre une première vollée d'encouragement ! Toujours pas de Toto, je me dis même qu'on s'est raté ! D'ailleurs, on ne voit toujours pas  non plus Anne et Val. Et finalement, je vois Thomas sur le bord du chemin, après environ 3 kilomètres.
Arno et moi / Anne et Val, passées quelques minutes avant

Nous sommes toujours tous les trois, on commence à doubler quelques concurrents qui temporisent après un départ un peu rapide. Ils l'ont dit, et ils avaient raison ! Il fait chaud, très chaud. Je bois régulièrement, je commence même à manger après environ 5 kilomètres. Je veux absolument éviter de revivre ma dégringolade de Millau. Et puis pour le moment, ça passe bien. On longe le golf, tout va bien. C'est un chemin où nous courons tellement souvent avec le club que j'ai l'impression d'être en ballade... On sort bientôt de la base de loisir, toujours sur du 5'30 au kilo, on avance bien, voir trop bien ! Finalement, alors que nous approchons de la sortie de la base, on aperçoit Anne et Val devant nous. Il nous aura fallut un peu plus de 8 kilomètres (en 46 minutes) pour les voir. On garde la même allure, on ne va pas sprinter pour les rattraper ! On passe sous la route pour rejoindre le Pas du Lac, sous les encouragements de la Rumba. On mets la pression à Anne et Val à base de "hop hop hop" et de "RUMBA", et on finit par les rattraper dans les marches qui mènent à la passerelle qui traverse les voies de chemin de fer. Cette passerelle, parlons-en ! Elle vibre sous nos foulées, je déteste ça ! Je discute avec Anne, tout a l'air d'aller pour le mieux, c'est cool. On descend vers la gare, Olivier et Arno toujours avec moi. On double un coureur mal-voyant entouré de 3 ou 4 accompagnateurs, chapeau, déjà sur un marathon c'est quelque chose, mais là, avec les chemins caillouteux, les racines, c'est vraiment impressionnant... Cette partie de ville est vite derrière nous, on entre dans un parc, puis on rejoint la forêt. On avance toujours sur un bon rythme. Je sors l'appareil à l'occasion d'un petit single qui longe un lac, mais je vous épargne les vidéos faites à ce moment là...
Olivier et moi / Moi et Arno

Je range l'appareil, petit coup de cul pour traverser une route, comité d'accueil Rumba et nouvelle photo. On pourrait se prendre pour des stars... Tout va bien pour le moment, mais nous n'avons couru que 11,7 kilomètres en 1H06.

Nous rejoignons ensuite la forêt, et les premières montées. Pas énormes, ni très longues, mais ça permet de remettre les idées en place. Le premier ravitaillement approche, et avec lui le début du dénivelé. C'est maintenant principalement Olivier qui fait le rythme, je suis calé quelques mètres derrière lui, et Arno est  quelques mètres derrière moi. Il commence à avoir une ampoule à cause du strap qui maintient sa cheville. Il décide de continuer comme ça jusqu'au premier ravitaillement. J'essaye de boire régulièrement. J'ai vraiment chaud à ce moment, mais l'ombre de la forêt permet de limiter les dégâts. On surplombe les étangs de La Minière, mais on reste sur le plateau. Étonnant d'ailleurs que les organisateurs n'aient pas encore décidé d'augmenter le dénivelé totale avec quelques montées-descentes par ici... Enfin, n'allons pas leur donner l'idée hein... On remonte vers Saint Cyr et l'Epi d'Or, pour redescendre sur les étangs via un single que je prends très souvent et qui longe le camp militaire de Satory. Je ne savais pas que l'Eco passait par là, ça me fait plaisir de passer par des endroits que j'aime bien... Encore quelques kilomètres en forêt et on arrive sur le ravito. Je chercher Maman et Thomas qui devaient essayer de venir ici. Je ne les vois pas en entrant dans l'école. 

Base de loisir - Buc (22Km - 2H09 - 634ème)

Un groupe de musique joue, c'est sympa. Je remplis rapidement ma poche à eau, mange un peu et bois. Je me débarbouille le visage, j'aurais perdu du sel aujourd'hui ! Olivier et moi sommes prêt à partir, nous rejoignons Arno qui s'occupe de son ampoule. Alors qu'il remet sa chaussure, les filles nous dépassent et quittent le ravitaillement.
Rassurez-vous, il simule ! :)
Nous repartons après un arrêt d'environ 15 minutes (je pense) en direction des étangs de La Minière. La petite troupe de la Rumba qui nous suit depuis le début est encore là, et nous annonce la première difficulté. Effectivement, on prend à droite et on monte direct dans la pente ! Nous y sommes ! Juste après le 23ème kilomètre, les choses sérieuses commencent. On marche les mains sur les cuisses et c'est parti. S'en suit un petit enchaînement de bosses, principalement sur des singles. C'est maintenant clair, Olivier fait le rythme et me prends quelques dizaines de mètres à chaque fois, écart qu'il y a également entre moi et Arno. La chaleur et le rythme soutenu commencent à se faire sentir. Au 25ème, surprise, après la clique du club, c'est Maman et Thomas qui sont sur le bord de la route à Jouy. Je suis bien content de les voir. 
On remonte Val, qui se plaint du genou, puis Anne, qui l'attends. On continue sur une partie relativement plate, je me retourne régulièrement car j'ai l'impression qu'Arno lâche du leste. Finalement, sur une petite côte au 30ème (3H13), Olivier marche et m'attends, je limite et Arno recolle. On repart en trottinant, en doublant une joëllette poussée par des pompiers, ça aussi c'est balèze. Ça commence à être dur. Mes souvenirs sont un peu vagues, je ne sais plus exactement où, mais en haut d'une nouvelle montée bien raide, Olivier cale. Alors qu'il faisait le rythme et temporisait en haut pour nous attendre, il n'arrive plus à relancer. Je me retourne, mais rien à faire, on le lâche. Sur le coup, je m'inquiète un peu, je trouve que ce coup de bambou est vraiment soudain. On continue, mais c'est à mon tour d'avoir un coup de moins bien. Je m'accroche, mais je sens que le souffle me manque. La chaleur, le rythme de début de course, tout ça se paye. En haut d'une énième côte bien raide, tandis qu'Arno m'attend, Val et Anne reviennent sur moi. Sur le plat, tout ce petit monde relance, tous, sauf moi. Je n'arrive pas à les suivre. Les jambes vont bien, mais le souffle me manque. Ça devient dur, mais bon, je ne vais pas lâcher maintenant ! Sauf que j'en chie pas mal, et que toutes les côtes me cassent. Je suis sur le parcours que nous avions couru en reconnaissance. Dans une montée, je remonte sur un coureur, t-shirt Runnosphère sur le dos. On se présente, c'est Bastien, alias Djailla ! Son CR est ici.  Toujours sympa de rencontrer en vrai les personnes que l'on suit via les blogs ou twitter ! J'arrive sur un petit single qui passe bien, une belle descente, puis une grosse côte vers le 40-41ème. C'est un vrai calvaire, je dois m'arrêter deux fois pour reprendre mon souffle alors que je marche. Je l'avais faite durant la reconnaissance au mois de février mais elle m'avait paru nettement moins dure (bon, j'avais pas 40 bornes dans les pattes et il devait faire environ 20 degrés de moins...). 
La mi-course est passée, ça me fait toujours du bien de franchir ce cap. Mais bon, même si musculairement ça va, je suis déjà sacrément entamé. C'est d'ailleurs ce que je réponds aux amis qui m'envoient un texto d'encouragement. Même si je me sens déjà cramé, je m'accroche et ne pense pas à m'arrêter. J'ai en tête le point d'eau du 45 ème. Je passe en mode auto, je trottine plus que je ne cours vraiment et j'essaye de gérer au mieux les montées, mais elles me font vraiment mal. Je sors finalement de la forêt et me retrouve dans un verger, avec un magnifique bâtiment sur notre gauche. Les Serres d'Auteuil, nous y voici. Je descends un chemin pavé, puis remonte la pente pour rejoindre le ravitaillement. Quelques marches pour rejoindre le parvis, histoire de s'échauffer en vue de celles de la Tour Eiffel ! Je décide de prendre mon temps. Je  m'assois à l'ombre, bois, refait le niveau de la poche à eau et bois à nouveau. J'en profite pour manger un peu aussi. Je suis assis sur le trottoir, les jambes tendues. Je les mouille et me débarbouille. J'ai du rester entre 5 et 10 minutes. Ce point d'eau a été ajouté cette année, je pense qu'il faut le renouveler pour les prochaines éditions, surtout avec le temps que nous avons eu... Je repars, prends une descente en bitume, puis oblique sur la gauche et grimpe un raidillon pour retrouver la forêt juste derrière. Maman et Thomas m'ont dit être vers l'observatoire de Meudon, ça tombe bien, c'est là que je vais ! Le profil est plutôt descendant jusqu'à Meudon, puis le chemin remonte vers l'observatoire. Apparemment, ils devraient m'attendre après. Alors, je commence à guetter. Mon arrêt au 45ème m'a fait du bien. Surtout que nous retrouvons un profil plutôt plat après avoir contourné l'observatoire. 

Buc - Observatoire de Meudon (26Km (48Km) - 3H41 (5H50) - 586ème (634))

48ème kilomètre, derrière l'observatoire. Un tapis au sol, et des tables le long de la route. Il s'agit du contrôle des sacs. A mon passage vraiment peu de monde. La bénévole ne contrôle pas tout mais simplement le matériel de sécurité : couverture de survie, frontale et piles de rechange. Moins de 15 secondes d'arrêt, parfait. Je repars, mais toujours pas de supporter en vue. Les bienfaits de la pause commence à se faire oublier et je recommence à m’essouffler rapidement. Je trouve cette partie assez longue, je suis tout seul, je n'arrive pas rattraper de groupe, et personne ne revient sur moi. En plus, les supporters se font rares dans la forêt, les kilomètres ont du mal à défiler. Je me focalise sur le prochain objectif, le ravitaillement de Chaville, situé au 55ème. Je cours tant bien que mal, quand j'aperçois Maman et Thomas au bout d'une ligne droite. Yes, ça fait plaisir !
Plein les bottes !
C'est l'occasion de faire une petite pause. Je les rassure sur mon état et en profite pour manger un peu. Je repars assez vite en direction du prochain ravitaillement. Nous devrions nous y retrouver. Après une courte descente, le chemin longe une route empruntée par le Paris-Versailles. Ça me fait prendre conscience du parcours, de tous les détours par lesquels nous passons. Je prends un petit coup au moral, mais le parcours plutôt plat m'aide à enchaîner. En plus, le soleil est moins présent et la température baisse, ce qui m'arrange. Je suis toujours dans la forêt de Meudon. Je tire la langue dans une grosse montée, mais je sais que le ravitaillement est proche. En effet, des spectateurs sont présents lorsque je traverse une route pour rentrer dans le parc de la Mare Adam. J'y retrouve comme prévu Maman et Thomas.
Ravitaillement de Chaville, 55ème kilomètre
Observatoire de Meudon - Chaville (8Km (55Km) - 54min (6H46) - 673ème (586))

Inutile de remettre de l'eau dans le sac, il m'en reste suffisamment. Je prends par contre le temps de bien me restaurer, avec une soupe, un tuc, du fromage et une compote. Je sature un peu des aliments que j'ai emportés avec moi. Après avoir mangé, je mets mes manchettes et ma frontale. Je ne l'allume pas encore, mais au moins, je n'aurais pas à farfouiller dans le sac lorsqu'il fera nuit. Solen m'envoie pleins de textos d'encouragements, mais je n'arrive plus à en envoyer. Je demande à Thomas de la prévenir, puis repars reposé et motivé. Je suis "presque" arrivé. En plus, les ravitaillements sont plus rapprochés à partir de maintenant. Cela aide pour se donner des objectifs intermédiaires. J'allume rapidement ma frontale, j'aime bien y voir clair. Encore deux kilomètres de forêt et nous traversons Ville d'Avray pour entrer dans la forêt de Fausses Reposes. Il fait nuit noire et un peu frais. Mais en courant avec les manchettes, je n'ai pas froid. Comme à Millau, la tombée de la nuit me permet de retrouver un second souffle. Mon GPS me lâche peu après le 58ème (7H33 de course).  Je longe les étangs de Ville d'Avray, très joli coin de jour. Je suis de nouveau passé en mode automatique. Je ne connais pas vraiment les chemins, et la nuit aidant, je n'ai plus de repère. Le temps passe et les kilomètres s'enchaînent dans la forêt. Je pense que le prochain ravitaillement est au 63ème, mais en fait, il n'est qu'au 67ème. Je sors de la forêt et parcours quelques mètres dans une ville, puis j'entre dans un parc. Le temps se fait long, j'ai l'impression d'avancer, mais toujours pas de ravitaillement. J'essaye de calculer mon heure d'arrivée, pour passer le temps. Mon objectif me semble hors de portée. Je me vois finir autour des 10H30-10H45. J'ai une pensée pour Olivier, j'espère qu'il s'est accroché. Je remonte sur un trailer et lui demande à quelle distance est le prochain ravitaillement. Il me répond 3 ou 4 kilomètres, au fond du parc. Cela aurait du me mettre la puce à l'oreille, j'ai confondu l'entrée dans le parc de St Cloud et le lieu du ravitaillement. Mais je ne le comprends pas sur l'instant. C'est dur à encaisser car dans mon esprit, je me trouve donc vers le 59ème (en réalité je suis au 63). Je m'accroche quand même, le regard fixé sur le halo de lumière de ma frontale. Les kilomètres défilent, enfin, j'imagine. Finalement, un bénévole annonce le ravitaillement à 1 kilomètre, et l'arrivée à 11. Je le remercie, et comprends alors mon erreur. Tout à coup, je revis ! Plus que 11 kilomètres et je serais au pied de la Tour Eiffel. La distance me séparant du ravitaillement de Saint Cloud est vite franchie...

Chaville - Parc de Saint Cloud (12Km (67Km) - 1H49min (8H35) - 682ème (673))

Direction la Tour Eiffel, à 10 kilomètres de là
Une idée saugrenue me traverse l'esprit : si je passe sans m'arrêter, je peux finir en 10H ! Mais rapidement, je me raisonne, il faut que je mange et que je souffle. Je viens de mettre quasiment 1H50 pour faire 12Km, repartir du ravitaillement aussitôt serait franchement stupide. Je remets un peu d'eau dans le sac, et mange une soupe. Maman et Thomas sont encore là. Je leur dit que c'est dur, leur explique m'être trompé en lisant mon "roadbook". Mais je les rassure en leur disant que j'irais au bout, et leur donne rendez-vous au pied de la Tour Eiffel. Ils me briefent, "une dernière descente et 10 bornes de plat". Je me lève, les premiers pas sont durs. Thomas m'encourage et court (si !) quelques mètres avec moi. Je m'engage dans la descente, assez caillouteuse. Elle me fait mal, je manque de souplesse. Je descends doucement, en faisant attention pour ne pas tomber. Arrivé en bas, c'est le retour à la civilisation.
L'arrivée, vu du pont de Grenelle
Les voitures, les piétons qui nous dévisagent bizarrement (et je les comprends !), les sensations sont étranges après avoir passé la journée en forêt... J'essaye d'avancer du mieux possible, mais je manque de souffle. Même sur le plat, je suis obligé de m'arrêter de courir régulièrement. Pas mal de trailers me dépassent encore sur cette portion.
Je longe l'île Seguin et ses péniches sur lesquelles des gens font la fête. Moi aussi je veux faire la fête, je veux arriver à la Tour ! On passe sur l'ïle saint Germain, je demande à deux trailers la distance qui reste à parcourir. Ils m'annoncent 3 ou 4 kilos. Je continue à alterner course et marche, je bois aussi. Je ne regarde plus ma montre, je sais que je serais en plus de 10H, mais je sais aussi que ça ne se jouera pas à grand chose... Je retourne sur les quais, longe les installations industrielles... 
Que c'est long ! Je veux arriver maintenant ! La Tour me nargue. Plus je cours, plus elle semble s'éloigner ! Il faut dire que l'organisation n'hésites pas à nous faire faire demi-tour sur quelques mètres pour prendre par exemple le pont de Grenelle. J'essaye de ne plus marcher, mais je suis à bout. Encore une fois, les jambes pourraient, mais le souffle, non. Plus que 2 kilomètres. Elle est là, tout proche. Et en un instant, elle scintille. 22 heures, soit 10 heures de course. Idéalement, j'aurais du être arrivé. Je ne suis pas si loin. Moins d'un kilomètre. La déception est de courte durée. Les marches pour remonter au niveau du quai Branly sont en vue. Pleins de monde partout, l'ambiance est folle. Je les franchis rapidement, les coureurs sont ensuite guidés entre des barrières. J'attends quelques secondes au feu puis traverse. J'ai l'impression de faire  le tour de France et de gravir l'Alpe d'Huez ! C'est vraiment de la folie. Il y a un petit podium, devant le speaker. Je lève les bras et cours d'une bonne foulée, je l'ai fait ! Je repère Thomas dans la foule, je l'appelle. Je suis si content ! Je rentre dans l'escalier de la tour, après avoir récupéré mon billet d'entrée. Je commence à monter, mais ouf, c'est dur ! Satané souffle ! Je double quand même un trailer plus mal que moi. Je mettrais 5 minutes 8 secondes pour monter jusqu'au premier étage et passer sous l'arche d'arrivée !


Parc de Saint Cloud - Arrivée (11Km (78Km) - 1H34min (10H09) - 726ème (682))

Je me sens vide. Je prends un coca, m'assois sur un chaise. J'appelle directement Solen pour lui annoncer la bonne nouvelle. Ensuite, je préviens Maman et Thomas, et commence doucement à redescendre. Je prends l’ascenseur de service, puis les rejoins. On va rapidement récupérer mes affaires au stade et je me change. Je croise Arno dans le gymnase. Puis Anne et Philippe, et enfin Nico. On se quitte rapidement, on a tous besoin d'une bonne douche !

Je finis donc en 10H09, 726ème sur 1694 arrivants. Je rate mon objectif de peu, mais comme je pensais plutôt finir en 10H30-10H45 durant la course, je suis satisfait. J'ai pas mal souffert de la chaleur et du rythme soutenu sur les 20 premiers kilomètres. J'étais prévenu pourtant, mais entres les bonnes sensations et le fait de courir en groupe, c'est toujours le risque. La course est vraiment belle. Elle passe par toutes les forêts de l'ouest parisien, ça donne l'impression de courir à domicile. Les 10 derniers kilomètres sont plus laborieux, le décor change radicalement et n'a plus rien d'intéressant. Néanmoins, cette arrivée au premier étage de la Tour Eiffel vaut le coup, j'en redemande !
Merci à Maman et Thomas pour m'avoir mitraillé de photos et pour m'avoir soutenu aux différents ravitaillements, merci à Solen pour tous les textos d'encouragements, et à vous tous pour vos messages via le téléphone, facebook ou twitter. Bravo à tous les copains de la Rumba, 100% de finisher !


jeudi 22 mars 2012

Direction la Tour Eiffel


J'y suis ! Samedi midi, ce sera le grand départ pour mon premier objectif  de la saison, et la première revanche de l'année dernière ! 

Préparation :
12 semaines tout pile de prépa, après un mois de décembre tranquille à penser à autre chose que la course à pied.
Malgré un beau trou en milieu de prépa (fin février-début mars) dû à un bobo au mollet puis à un virus, je pense que j'ai le volume. En tout cas dernièrement, j'ai de bonnes sensations à l'entraînement. Il va en revanche me manquer du dénivelé, que j'ai vraiment (trop) peu bossé. Les conditions climatiques et l'heure de tombée de la nuit font que c'est assez difficile pour moi de travailler ça à cette période de l'année.

Objectif :
Je vise 10H. Un beau chiffre rond qui me fait très envie ! Ce ne sera pas facile, mais pour une fois, j'ai envie de me mettre un objectif horaire sur un ultra. Je ne sais pas comment j'arriverais à gérer tout ça, mais j'ai envie d'essayer. En plus, Olivier et Arno, deux copains de la RUMBA, ont le même objectif que moi. On devrait pouvoir être ensemble au moins jusqu'au premier ravitaillement, sur le plat. Après, lorsque le profil commencera à monter-descendre, je n'essayerais pas de les suivre et j'essayerais de passer les montées en mode gestion, avec toujours pour but de pouvoir relancer dès le plat suivant.
En attendant il y a deux jours, j'ai fait tourner softrun par pure curiosité. J'ai entré les 100Km de Millau 2011, Les Templiers 2010, deux trails (30 et 38Km de 2011) et mon meilleur temps sur marathon (vu que l'Eco est roulant). Meilleure performance estimée par softrun : 10H30 ! Paf, dans les dents ! Bon, si j'enlève les 100Km de Millau, la meilleure perf estimée tombe à 9H30. Comme j'ai le sentiment que j'aurais pu faire mieux, je me dis que les 10H sont jouables ! :)

Suivi live :
Si vous vous ennuyez samedi, que vous souhaitez prendre un peu le soleil et vous balladez en île de France, n'hésitez pas à venir sur le parcours ! Toutes les infos se trouvent dans le guide de l'accompagnateur téléchargeable ici !
Mais si vous préférez rester chez vous et geeker, c'est aussi possible, en utilisant le suivi live et en entrant mon numéro de dossard : 2650


mardi 20 mars 2012

CaP S11 [Prépa Eco S11]

Première semaine de relâche

Mercredi 14 mars : Route (8,06Km en 47'24")
Cette semaine, pas de club pour moi. Je suis en formation "à la campagne", à Ozoir la Ferrière, en Seine et Marne... Mardi soir, on finit tard, ce qui m'empêche d'aller courir. Pas de souci, je mettrais donc le réveil un peu plus tôt que tout le monde mercredi matin. 6H45, je suis dehors, trois-quart en bas et manches courtes léger en haut. Ca pèle un peu, vite, il faut partir. Je me fixe 45 minutes en mode cool, de toute façon, l'Eco est dans moins de deux semaines, il n'est plus l'heure de courir comme un malade. Je ne connais pas le coin, même si je sais que la ville borde une forêt. Aujourd'hui, je resterais dans la ville, je visite comme ça. C'est pas vraiment que la ville en vaille le coup hein, mais bon, avec de la musique dans les oreilles, ça passe bien, ça réveille et mets de bonne humeur pour la journée de formation qui m'attend.

Jeudi 15 mars : Trail (8,29Km en 48'42")
Etant arrivé limite au début de la formation hier, le réveil est avancé de 15 minutes, je me retrouve donc dans la rue à 6H30. Je reprends le chemin de la veille mais oblique rapidement vers la forêt. Pas très accueillante, il fait froid et très humide, de gros bancs de brouillard descendent dans chaque prairie et colle à la cime des arbres. En plus, comme je ne connais pas le coin, je préfère rester à proximité de la route, quitte à faire des boucles ou des allers-retours sur certains chemins. Après une bonne demi-heure, je file sur un chemin parallèle à la ville et je finis par déboucher dans la ville. J'essaye de me repérer, et trouve le bar dans lequel j'ai patienter le premier jour de la formation (j'ai tourné au café, n'ayez crainte !). Encore 5 minutes et je suis de retour à l'hôtel, pile dans l'horaire prévu !
Ca tourne en forêt...
Dimanche 18 mars : Trail (13,78Km en 1H22'40")
Dernière sortie "longue" au programme ce matin. Je rejoins les Leleu, Arno et Olivier sur le parking de la cueillette de Gally, d'où nous partons pour rejoindre le grand canal du parc du château de Versailles. On avance sur un petit 10Km/H, on discute Eco Trail (logistique et objectifs), GoPro, forme du moment et courses futurs. Les sujets classiques des coureurs quoi ! Il fait un peu frais, mais pas de pluie. On aura même droit à quelques petits rayons de soleil. Direction la pièce d'eau des Suisses, puis nous rentrons de nouveau dans le parc en longeant l'Orangerie. Quelques escaliers, histoire d'avoir bien en tête le finish de samedi prochain, et nous traçons tout droit rejoindre les voitures. On finira sur un rythme plus important que le début, ce qui nous donne une moyenne de 10Km, pile ce qu'on visera sur les premiers 20 bornes de l'Eco ! Bonnes sensations et bonne ambiance, on arrivera juste au moment où les premières gouttes se mettront à tomber !

Récap :
Avant dernière semaine de préparation pour l'Eco Trail de Paris 2012 ! Relâche au programme et 3 sorties pour une trentaine de kilomètres au total. Je me sens vraiment bien, et j'ai hâte de me présenter sur la ligne de départ !

samedi 17 mars 2012

Test écouteurs : Sennheiser CX 680 Sports

[Retrouvez toutes les mises à jour sur mon nouveau blog court-toujours.com : Tests, CR, entraînements... 
Accès direct au test des Sennheiser CX 680 Sports]

J'ai pas mal hésité à écrire un petit article sur ces écouteurs. La raison est simple, certains l'ont déjà fait, et tellement bien fait que je les ai achetés. Alors rendons à César ce qui lui appartient, je vous invite à aller sur le blog de Lexel "Terre de Trail" pour voir son test des CX680i.

Je vous présente donc mes nouveaux partenaires de course à pied ! Et oui, depuis quelques temps, j'ai repris goût à courir en musique. Cela faisait longtemps que je n'avais plus couru avec, mais vous verrez que j'en suis pleinement satisfait.

Présentation
Ces écouteurs font partie de la gamme spécial sport de Sennheiser, développés en partenariat avec Adidas. Il s'agit d'écouteurs intra-oriculaire. Le câble de base est assez court mais suffisant si le lecteur ou l'iPhone sont dans une poche intérieur d'une veste, ou en cas d'utilisation d'un brassard de course à pied. Une rallonge, munie d'une mollette de volume fait partie de tous les accessoires fournis de base. En effet, en plus des écouteurs en eux-mêmes et de la rallonge, on trouve 3 tailles d'inserts (taille M montée d'origine) et "d'ailettes", des mousses supplémentaires (protection dans l'écouteur), un outil de démontage/nettoyage, une pince pour tenir le câble et enfin une pochette pour ranger le tout !
La fabrication et la finition sont soignées, ça donne confiance sur la durée de vie de l'objet. Ils sont plutôt beaux en noir et jaune fluo (pas de choix dans le coloris) qui renforce le design sportif de l'ensemble.


Utilisation
Comme je l'ai dit, les CX 680 Sports font partie de la gamme "sport" (comme leur nom l'indique...). Ils sont pensés pour ne pas gêner les mouvements pendant l'activité sportive, mais surtout, ils tiennent parfaitement en place ! Le maintient est réalisé par les ailettes en caoutchouc qui se calent parfaitement dans l'oreille. La taille dont je parlais précédemment est défini par le couple insert (jaune sur la photo) et ailette. Je peux vous assurer qu'une fois dans les oreilles, ça ne bouge plus ! Je n 'ai pour le moment pas utiliser la rallonge (ni la commande de volume par conséquent), mais j'ai sorti la pince ces derniers temps. En effet, le battement du câble, même court, est assez agaçant à l'usage (bon, c'est valable quelque soit les écouteurs utilisés...). En cas d'utilisation d'une veste, perso, je mets le brassard dessous, ce qui évite les problèmes de ce type (mais l’accès au lecteur est du coup plus compliqué...).
Le plus vraiment intéressant de ces écouteurs intervient au moment de la douche. En effet, ils sont lavables à l'eau claire. Un petit coup sous le robinet et les voilà débarrassés de la sueur ou autre poussière !


Mon avis d'expert !
Bah franchement, ça change la vie par rapport à mes vieux écouteurs ! Du bon son et un vrai confort d'utilisation ! Depuis que j'ai investi, je cours vraiment plus régulièrement avec de la musique. C'est un vrai plus pour les moments où la motivation n'est pas optimum, lorsqu'aucun copain n'est pas dispo pour partager quelques heures de foulées. J'écoute des groupes que je n'écoute pas trop habituellement, Gorillaz est particulièrement planant en courant d'ailleurs. Je me surprends même parfois à chantonner ce que j'écoute, sur les sorties footing. Le fait qu'ils soient intra-auriculaires fait qu'ils isolent vraiment le coureur : attention donc sur des sorties urbaines avec de la circulation. Perso, j'écoute vraiment pas fort, ce qui me permet de rester "conscient" de ce qui se passe autour de moi. En revanche, sur une utilisation au calme (au boulot par exemple), l'isolement m'a un peu dérangé au début. J'avais l'impression d'entendre un bourdonnement en cas d'écoute à un faible volume. Maintenant, je m'y suis fait, et cela ne me dérange plus.
Pour toutes les infos techniques (perso, j'y comprends pas grand chose), je vous invite à consulter le Sennheiser. Petite info par rapport au test de Lexel : il est équipé du modèle CX 680i, c'est-à-dire que la commande de volume est aussi équipée d'une prise micro, pour répondre au téléphone tout en courant ! ;)
Enfin, si vous souhaiter vous les procurer, vous les trouverez facilement sur amazon ou encore à la fnac ! Bon run en musique !