lundi 21 décembre 2009

Courbatures ?!?

A quoi vois-t-on qu'il y a du relâchement dans l'entrainement en ce moment ?

C'est simple, aux courbatures (légère quand même, faut pas déconner !!!) du lundi matin !

Cette semaine a été light. Pas d'entrainement mardi, pas d'entrainement jeudi, pas de footing entre les deux... Rien. Pleins d'excuses, fatigue, boulot, déplacement, pas envie de laisser Solen malade toute seule... Ça n'empêche, c'est pas du boulot tout ça ! Surtout si je veux courir (oui, oui, courir, et pas marcher :) l'Ice Trail du 23 janvier... Alors, je me suis fait violence samedi soir et j'ai mis mon réveil pour le traditionnel "rendez-vous 9H à la barrière" de la RUMBA.
Bon, j'avais fait un deal avec moi même : si à 8H10, au moment de me lever, il neige fort (fort, tout est relatif...), je me recouche. Sinon, hop hop hop ! Bon, et bien, c'est tout blanc, mais point de chute neigeuse ! Alors c'est parti, je ne sais pas ce qui est au programme, juste qu'il faut que je me dépêche pour être à l'heure.
Je rejoins la bande, et nous voilà partie dans la poudreuse en forêt de Bois d'Ar, direction le château de Plaisir. Il commence à neiger, on accélère un peu, c'est vraiment bon esprit. On croise les clubs du coin, Jonath et les Accro Run de Villepreux, le club de Clayes, de Plaisir... Tout le monde à l'air de kiffé ! Je passe sur les quelques boules de neige qui ont volées et autres "jeter de Jojo dans le bas-coté", et nous revoilà au point de départ. Enter 3-4 kilomètres pour rentrer, toujours sous la neige qui tombe fort...

19,3 kilo de plaisir en 1H51, une bien bonne façon de commencer un dimanche !

dimanche 13 décembre 2009

Premiers flocons

Semaine de reprise après l'Origole ! Tout c'est très bien passé, pas de mal aux jambes. S'en est d'ailleurs un peu frustrant, de ne plus pouvoir courir pendant la course, et de ne plus avoir mal le lundi matin... :)

Je suis retourné au club jeudi, où une séance de 6x1000m était au programme. Etant en récup, je ne me voyais pas trop forcer, et puis, je craignais le retour rapide des crampes. Patrick (encore lui ! ;) courait ce dimanche, donc, lui aussi ne voulait pas trop forcer. Nous sommes donc partis sur un 2x3000 des familles, en 4"40 au kilo et en gérant au feeling. On peut dire que la séance a vite tournée à l'anarchie, avec une montée en régime progressive sur les deux séries, qui nous a amené à parcourir le dernier kilo en 4"04... Ce n'est pas ce qui était prévu, mais c'était bon ! Et pas l'ombre d'une crampette...


Ce dimanche matin, j'ai joint l'utile à l'agréable. L'utile, car je devais aller à la banque, l'agréable car j'y suis allé en courant. Au programme, une sortie de mini 14km, mais que je pouvais pousser jusqu'à 22-21 en fonction de l'itinéraire. Le départ a été très agréable, sous les premiers flocons de l'hiver, par le Parc du Château de Versailles (le Grand Canal, où j'ai fait mes premiers "chronos" en compagnie d'Alex). Rapidement, j'en ai eu marre, et la fin dans le parc a été laborieuse. Il faut dire que je commence à le connaitre ce parc... :) La partie urbaine c'est bien passé, puis demi tour, où j'ai décidé de zapper le parc pour rentrer directement par St Cyr. Je passe l'épisode du GPS qui sonne "batterie faible" et s'éteint dans la foulée, et me voilà rentrer après cette petite sortie de 17km en 1H30 (grosso modo, car plus de GPS ! ;)


Sinon, je suis en train d'étudier mon calendrier pré-marathon de Paris, avec notamment une proposition alléchante de Jonathan avec l'Ice Trail (30Km pour 800D+) mi-janvier. J'aurais le temps d'en reparler d'ici là...

mardi 8 décembre 2009

L'origole : mes premiers pas de trailer !

Samedi soir était donc mon baptême du feu. Après trois marathon et deux courses natures, me voilà en route pour la petite édition de l'Origole, grand trail nocturne organisée au Perray en Yvelines à l'occasion du Téléthon.


L'après midi avait bien commencé, mon opticien avait mes lentilles en stock ! Ouf, déjà le problème des lunettes de régler ! Retour à l'appart, où je commence tranquillement à préparer mes affaires. Le sac est vide, les fringues (caleçon, chaussettes, t-shirt manches longues, polaire...) forment une belle pile à coté, la réserve alimentaire prête à être consommée.

Préparation du sac


Ensuite, direction la sieste ! Bon, comme un gros bébé, 2h30, je devais en avoir besoin. Réveil, et préparation du repas sur le coup des 18H. Pâtes, fromage, pain, yaourt, céréale et un bon café ! 19H30, le sac est prêt, en route pour Le Perray. Je m'arrête au gymnase afin de récupérer mon dossard avant de rejoindre Gaël et Vince qui se lancent aussi dans l'aventure. Après un aller-retour à la voiture afin de présenter mon sac au contrôle et après vérification de mon identité, je récupère mon sésame !

Et un dossard, un !


Je rejoints ensuite les deux compères chez Gaël. Ça discute, ça rigole, et voilà l'heure de se changer et de partir ! Un peu tard d'ailleurs, car on manquera la plus grosse partie du briefing d'avant course... Là surprise ! Deux têtes connues ! Merci môman d'avoir fait le déplacement pour le départ, encore une fois, ça m'a fait très plaisir !

Vince, Gaël et moi


La masse de coureurs réfléchissants


22H sonnent à l'horloge de la gare, mais nous ne bougeons toujours pas. L'excitation est là, j'ai envie de partir. Gaël et Vince feront route ensemble, tandis que je partirais à priori devant. Tiens, tout le monde avance ! c'est fait, c'est le départ !

La boucle d'Orlande

Les premiers kilomètres sont plats. J'essaie de me caler sur un rythme correct, à savoir un 5min30 au kilo. Plus doucement que mon dernier marathon, pour prendre le rythme. Sauf que je ne suis pas constant, loin de là. 5'42, 5'26, 5'52,  5'17, 6', 5'48... C'est le yoyo, expliqué par le premier passage en sous-bois boueux. Les chaussures font floc floc après seulement 3 kilomètres, ça promet... Je remonte des groupes, j'essaye de doubler, j'ai l'impression de pas forcer et je kiff à mort ! Les sous bois à la frontale, ça a quelque chose de magique. Les traileurs annoncent les différents dangers, troncs et branches, il y a vraiment une bonne ambiance. Le 6ème kilomètre est bien entamé, je sais qu'on arrive sur la première difficulté. Hop, une pate de fruit histoire d'anticiper, quelques gorgées d'eau... Et voilà, les montagnes russes commencent ! Ca monte, ça glisse, ça redescend et ça remonte ! Hum, d'accord, et si on marchait un peu là ? En fait, à ce moment là, je suis la troupe. Je ne double plus je suis toujours bien, même si je sens que les cuisses vont avoir du boulot cette nuit... Je ne sais plus combien de kilomètres durent ce premier bloc. Je sais juste qu'après, j'ai déjà bien entamé mon capital, mais que je ne le sais pas encore... Nous retrouvons du plat, et de la boue. Ca pue, on glisse, mais l'ambiance est toujours là. Je me doute que je vais en baver, car les cuisses et les mollets durcissent à cause des glissades dans la boue, mais je suis toujours serein.

Photo prise par Gaël, mais je ne sais pas où...


Me voilà arrivé à la mi-course, le Château des Mesnuls. Coup d'œil sur le GPS, 1H34', pas mal ! J'apprends à cette occasion que je suis juste derrière la première féminine. S'en suit un long faux plat montant qui me ferra très très mal. Je ne reverrais d'ailleurs plus la première féminine à partir de maintenant... Je finis en marchant, car d'un seul coup, j'ai les jambes vides... Je me suis pourtant nourris (pates de fruits, barre de céréale et gorgée d'eau régulière). Ok, la course commence maintenant...


Ca commence à chauffer...


Après ce faux plat montant, si mes souvenirs sont bons, ça redevient plat, mais une nouvelle fois très très boueux (entre le 15 et 16). Et puis arrive la deuxième difficulté, ou plutôt la deuxième série de difficultés, qui durera grosso modo jusqu’au 18,5ème kilo. Montées, descentes, je suis un coureur, on ne peut même pas vraiment dire qu’on marche dans les montées tellement nous sommes lent et la pente difficile. Je mets 14’46’’ à avaler le 18ème kilo ! Les descentes sont vertigineuses, heureusement, dans la nuit, on ne se rend pas forcément compte… lol En tout cas, tout est fait en marchant, et j’ai vraiment de plus en plus de mal à recourir sur le plat. Les relances ne sont plus difficiles, mais inexistantes… Regardez l’image juste au dessus, entre le 17 et le 18 : les organisateurs se sont trompés ! Au lieu de faire des lacets parallèles à la pente, ils sont perpendiculaires !!! 

Le 19ème est en montée légère, gras mais pas marécageux, mais impossible d’y courir… Les jambes sont vides… J’en profite pour sortir l’appareil photo, ça donne ça :


La suite est une longue agonie. Le bide continue de se rebeller, d’un coté une sensation de faim, de l’autre une sensation de nausée… Je fractionne maintenant même sur le plat, mais de manière anarchique, sans pouvoir tenir de vrai rythme. Je cours lorsque c’est facile, mais dès que ça redeviens trop boueux, chaque écart manque de me faire une crampe, alors, j’y marche. Je discute avec un concurrent sur lequel je suis revenu depuis la fin du 19ème. On restera un moment ensemble, sans forcément parler, mais ensemble, et c’est déjà bon pour le moral. Lui aussi fractionne, alors, on essaye de tenir le coup… Les 21, 22 et 23ème kilos seront faits en 8’30 en moyenne... Il finira par accrocher un bon wagon et je me retrouverais tout seul dans les sous bois. Les ressources ne sont plus là, ni la tête, ni les jambes, et je n’arrive plus à me faire violence pour courir. Je marche, mais je ne prends pas de plaisir, focalisé sur tout ce qu’il me reste à parcourir et sur l’allure qui ne finit pas de chuter…

Peu après le 26ème, on sort de la forêt pour 2 kilomètres à travers champs… Les traileurs continuent leur route en me doublant, certains ayant un petit encouragement pour moi au passage. Vent de face, et quelques gouttes tombées quelques minutes avant font que malgré le coupe-vent enfilé en vitesse, j’ai froid… Décidément… Je suis en 10’30 au kilo, je marche, pas vraiment dynamique, même ça je n’y arrive plus. Un traileur me dépasse et se met à marcher quelques mètres devant moi. Je le rattrape rapidement, et on se met à discuter. Enfin surtout lui, parce que moi, je suis au fond du trou. Nauséeux, encore et toujours, et un peu gelé quand même. Il m’apprend que le parcours a été un petit peu augmenté et avoisine maintenant les 30 bornes… Et mer**… Arrivé au bout du chemin, on passe sous la RN10 et on rentre dans la ville. Il se motive et se remets à courir, je n’essaye même pas. Je marche, je veux arriver et en finir. Je ne reconnais pas encore les lieux. Deux personnes sont dehors et applaudissent les coureurs, il est 2h du mat, j’ai du mal à en croire mes yeux… Je les remercie, ça me fait du bien. Au même moment, j’aperçois la mairie, synonyme d’arrivée. Je m’en veux d’avoir autant marché, interdit d’entré comme ça dans le gymnase. Je me remets à courir, bonjour la tortue… Dernière ligne droite, attention, la route à traverser, mais c’est vert pour les piétons ! Je vois quelques trailers qui arrivent sur la chaussée, ha non, je suis vexé par ma course mais il doit me rester un minimum d’amour propre parce que j’accélère, je ne veux pas me faire doubler à 10 mètres de l’entré. C’est fait, je suis dedans. On me demande mon numéro de dossard, on me donne mon t-shirt finisher. 4H02min et 46sec de course… Quand même…
La petite famille de Gaël est là, au complet, et en plus au téléphone avec Gaël. Ils me félicitent, mais je dois avoir une sale mine, les regards sont… circonspects… Je leur dit que c’est normal, que je finis toujours mes courses dans un sale état, j’essaie de les rassurer un minimum quoi. Entre temps, son père m’a passé Gaël avec qui il était au téléphone. Lui aussi me félicite, me dis qu’ils en chient et sortent de la forêt. Ok, encore 3 kilomètres bien tassés avant l’arrivée, je les préviens du vent et leur souhaite bon courage. La famille part à leur rencontre, je reste à les attendre dans le gymnase, je change de haut et je m’allonge… Dur de récupérer.



Gaël et Vince arrive, on se félicite, c’était un beau défi. Ils auront mis 4H29min. Félicitation, ils se sont entrainés pour mais ne sont pas coureurs à la base, c’est vraiment une belle perf. Les gars, sincèrement, bravo.



On rentre en vitesse car il fait froid, et on a surtout envie de se changer et de prendre une bonne douche. C’est rapidement chose faite, et ça fait du bien. L’éternel passage par les WC, incroyable ce que je me sens mieux tout de suite après. Je préfère donc repartir illico, même si j’avais prévu le duvet au cas où. Rentré 30min plus, Solen m’a attendu et me félicite. Moi, je suis déçu, mais surtout fatigué. Rideau, il est 4h du mat…








Bon, vous l’avez compris, cette course, ça n’a pas été que du bonheur, loin de là. Déception au niveau des sensations, au niveau de la perf… Déçu d’avoir autant marché (quasiment non stop sur les 10 derniers)… Peut être que je n’étais pas assez dans la config « trail », normal, c’était le premier. Sans doute que j’ai sous-estimé la course et l’effort à fournir, et évidement que je ne me suis pas préparé de la meilleure des façons (en tout cas pas spécifiquement). Je comptais sur la dynamique post-marathon, entretenue par la Route des 4 Châteaux, mais cela n’a pas suffit. Déjà, la R4C est une course nature et pas un trail, je vois maintenant la différence. Ensuite, il m’a manqué beaucoup de dénivelé dans les pattes pour pouvoir absorber celui de l’Origole sans exploser rapidement. Niveau alimentation, j’ai essayé de boire très régulièrement, mais encore une fois, mon estomac m’a joué un sale tour… Je ne sais pas quand je vais trouver la solution, ni quelle piste suivre.
Maintenant, je relativise aussi, quelques jours après la course. J’ai aimé courir cette course, j’ai aimé l’ambiance, je crois que j’ai même aimé la boue ! Je finis en 4H02min46sec, à la 80ème place sur 173 arrivants (42ème SE sur 77). Ce n’est finalement pas si mal, et montre que cette course est quand même difficile (ou que pleins de coureurs n’y était pas spécifiquement préparé ! lol). En tout cas, ce sont des débuts qui appellent d’autres courses… Je suis plongé dans le calendrier pour voir ce que je pourrais faire avant Paris…

A l’année prochaine !

samedi 5 décembre 2009

L'origole : H-10 !



Et oui, c'est ce soir ! Mes débuts en trail nocturne, sur le petit parcours de la redoutée Origole !

La course :
Le parcours est dessiné selon le logo -la fleur- du Téléthon. Le rendez-vous est au gymnase du Perray en Yvelines. Une première boucle de 28Km et 660D+, qui corresponds au petit format. Les ultras feront encore deux boucles différentes derrière, pour arriver à 75Km et 1980D+. Le tout dans les bois boueux et en traversant rigoles et autre champ de bruyère à la lueur de la frontale !
La météo... La nuit sera humide et venteuse... Ils annoncent des averses toute la nuit, 10°C (j'ai du mal à y croire...) et du vent à 30Km/H avec des rafales à 55Km/H !

La préparation :
Pour faire du jus, j'ai fait du jus ! La semaine derrière (juste après les 4 châteaux), c'était objectif récup. Deux footing (8 et 9km) et une sortie en VTT (34km de boue). Cette semaine, je voulais aller à l'entrainement mardi faire la séance de VMA puis me contenter d'un footing jeudi. Hé bien, je n'ai rien fait ! Mardi, je suis rentré tard du boulot, et jeudi, et bien, j'ai commencé mes cadeaux de Noël ! Hé ouais, mais je ne dirais rien là-dessus... Au finale, pas de course à pied ni vélo cette semaine, c'est dire si les jambes ont hâtes. On pourrait croire que tout est beau dans un monde merveilleux, mais bon, je traîne un truc depuis deux jours, mal de gorge, mal de tête hier tout l'aprem... Mais ça a l'air d'être passé, ou au moins, ça n'empire pas.


Et puis hier soir, on est allé cluber, invité à la soirée BAM BAM JAM ! Pré-chauffe dans un (petit) bar à vin, restau dans la foulée et direction le bar pour voir le dernier concert et le DJ. Couché à 2H, mais je vous rassures, je n'ai pas ouvert les volets ce matin... Après manger, c'est direction la sieste ! :)

L'objectif :
Bon, alors si je vous dit qu'au tout tout départ, je me disais que je serais super content en 2H30 ??? Bon, hé bien j'ai vite déchanté quand j'ai vu que le petit format a été gagné l'année dernière en... 2H45 !!! Donc le nouvel objectif serait plutôt 3H30, ce qui au vu des résultats de l'année dernière une super perf !
Le but étant de toute façon de me faire plaisir, de découvrir ce style de course, et de me faire un petit bain de boue !

Je vous donne rendez-vous dimanche en fin de journée voir carrément en début de semaine pour le CR...
Et puis une p'tite pensée aux Athlètes Enduriens qui s'élancent sur les traces de la StéLyon ce weekend !